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D'après le livre "Ouvrir l'Oeil de la nouvelle Conscience" des editions Le courrier du livre. Ici je pioche le plus essentiel pour voir le chemin. Ceci est une étude de la vue à adopter sur chaques choses, selon le bouddhisme :

La sagesse est une discrimination des phénomènes au moyen de l'investigation et de l'analyse. Quand elle est pleinement cultivée, elle devient la Perfection de Sagesse (Prajnâpâramitâ).
Il y a trois types de sagesse :
1. La sagesse qui réalise l'ultime - c'est la sagesse qui réalise la telléité de non égoïté, soit au moyen d'une généralité de signification (universalité ou propriété générale) ou directement.
2. La sagesse qui réalise les conventionnalités - c'est la sagesse de compétence dans les cinq sciences (Linguistique, logique et épistémologie, arts, médecine et science intérieures).
3. La sagesse qui réalise la façon de promouvoir le bien être des êtres sensibles - cela ce réfère à la connaissance du mode de réalisation du bien être présent et futur des êtres sensibles, sans impropriété.

De ces sagesses, on doit réaliser la plus importante, la sagesse qui réalise la non-égoïté. Voici un texte de la voie du Milieu :

Voyant avec leur mental que toutes les afflictions et tous les défauts apparaissent par la vision de la collection transitoire (du mental et du corps en tant que 'moi' et 'mien' existant de façon inhérente), les yogi, réalisant que le soi est l'objet de cette vision, réfutent le soi (existence inhérente)
A part la sagesse supérieure qui réalise la non-égoïté - il n'y a aucun moyen de supprimer radicalement cette ignorance. Ainsi doit-on s'efforcer sans faiblir de soutenir la vision profonde spéciale non ordinaire qui est le moyen de réaliser la signification de la non-égoïté.

Il y a deux non-égoïtés : celle des personnes, celle des phénomènes. Si l'on établit la non-égoïté des personnes, il est plus facile d'établir la non-égoïté des phénomènes.

La non égoïté des personnes

Pour établir celle-ci, il convient de se fonder sur les quatres essentialités :
1. L'essentialité de l'établissement de l'objet de négation
2. L'essentialité de l'établissement de l'implication de la vacuité
3. L'essentialité de l'établissement du manque d'identité de la vacuité
4. L'essentialité de l'établissement du manque de différence

Pour rechercher la signification de la non-égoïté, il est très important d'identifier l'objet de négation. Pour le dire dans d'autre therme, Maître Shântideva dit :
Sans contact avec l'existant imaginé
Sa non-existence n'est pas appréhendée

Une fois l'identification faite on peux dire : Lobjet de négation est ce qui est conçu par une conscience qui conçoit l'existence véritable.
Si l'on identifie seulement un objet de négation grossier, et non pas subtil, on ne réfutera que ce qu'il a de grossier, et on sera incapable de mettre à mal le concept d'existence véritable. (Ceci peux être grave) car on tombera dans l'extrême de la surimposition. Si en prenant l'objet de négation trop largement, on maintient quelque chose qui apparaît comme l'objet des six agrégats de consience (Oeil, oreille, nez, langue, corp, et conscience mentale), en tant qu'objet de negation. Il ya a danger du déni de présentation des conventionnalités et ainsi le danger de l'extrême de l'annihilation est extrêmement grand.

Grâce à une analyse soigneuse du concept du 'je' comme établi de façon inhérente par la conception érronée innée du 'je', on determine que le 'je' semble être établi comme capable de subsister par soi sans dépendre d'aucuns agrégats.
Cette identification non érronée de cela est la première essentialité d'établiseement de l'objet de négation.

Etablir l'implication de la vacuité

Si le 'je' est établi de façon inhérente, il doit etre établi soit comme la même entité, soit comme une entité différente des agrégats mentaux et physique.
L'essentialité de determination de l'implication est que ce qui n'est pas établi comme soit la même identité soit une identité différente de sa base de désignation, est nécessairement vide d'existence inhérente.

Etablir le manque d'identité

on commence par l'erreure : Si les deux -le soi et les agrégats - sont des entités établies véritablement et de façon inhérente, elles doivent être absolument indivisibles. Pourquoi ? Une disjonction du mode d'existence et du mode d'apparence apparaissent différents, conceptuellement isolables, est un mode de fausseté des convientionnalités. Par conséquent, si quelque chose est véritablement isolable, une telle disjonction de son mode d'apparence et de son mode d'être ne peut être.
Aussi, si les deux - le soi et les agrégats -sont une unité vraiment établie, il y a les fautes suivantes :

1. Etant donné qu'une personne a de nombreux agrégats, il ya aurrait beaucoup de personnes.
2. Ou, s'il n'y a qu'une personne, lmes agrégats sont un aussi
3. De même que les agrégats sont produit et desintégrés, la personne serait produite et se désintégrerait.

La réalisation de ce que le soi et les agrégats ne sont pas une unité établie de façon inhérente, grâce à cette analyse raisonnée, est la troisième essentialité de l'établissement du manque d'identité.

Etablir le manque de différence établie de façon inhérente

Si le soi et les agrégats sont différents de façon inhérente, il doit y avoir objectivement d'autres objets sans rapport, différents en tout. Pourqu'oi ? Etre différent du point de vue des concepts isolés mais non différent du point de vue de l'entité, est une vision erronnée. Donc, ce n'est pas réalisable dans ce qui est établi de façon inhérente.

Ainsi si le soi et les agrégats sont différents rapports mutuels, alors, quand la maladie, la vieillesse, le soi ne devient pas malade, agés, etc...

Ainsi, de déterminer que le soi et le mental et les agrégats mentaux manquent de différence établie de façon inhérente, est la quatrième essentioalité d'établissement du manque de pluralité.

Realiser la non-égoïté de la personne

Ainsi le soi et les agrégats mentaux et physiques ont une abscence d'existence inhérente par le non-établissement soit comme identique de façon inhérente soit comme différents de façon inhérente.

Voici un exemple : supposons qu'on a perdu un taureau, et qu'il n'y a que deux champs dans lequels il y a pu aller. Si on le cherche dans la partie supèrieure, inférieure, et moyenne, de n'importe quel des deux champs, de simplement voir qu'il n'y est pas, suffira a conclure que le taureau n'y est pas.

Conclusion

De même, ayant préalablement déterminé que l'objet de négation ( le "je" de façon inhérente ) apparaît à une conscience qui conçoit l'existence véritable, quand on l'analyse du point de vue de l'identité et de la différence, dès qu'on réalise (la 2emme raison), le manque de différence, l'objet de négation établi dans le mental disparaît.
Quand, à ce degré, on conclut qu'un tel soi n'existe pas, on a réalisé la non-égoïté des personnes et trouvé la vision de la voie du Milieu.

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Ego. "Soi", la conscience qu'un homme a de "Je suis Moi" – ou le sentiment d' "Etreté". La philosophie ésotérique enseigne l'existence de deux égos dans l'homme, le mortel ou personnel et le supérieur, le divin et l'impersonnel, et appelle le premier la "personnalité" et le second l' "individualité".

Egoïté. Vient du mot "égo". L'égoïté signifie l' "individualité" et jamais la "personnalité" ; elle est à l'opposé de l'égoïsme, la caractéristique par excellence de cette dernière.

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La non-égoïté (non-ipséité) des Phénomènes

La non-égoïté des phénomènes est similaire à celle des personnes.
Si l'on prend l'exemple d'un pot, on voit que cleui-ci est établi en dépendance de la conjonction de nombreux avènements dépendants de causes et de condition- sa cause substantielle, qui est l'assemblage de ses nombreuses particules infimes, et ses conditions opérantes, comme l'activité des mains du potier. Il n'y a pas de pot qui ne dépende d'aucunes de ces conditions, et qui soit établi comme advenant de lui-même, et sous son pouvoir propre.

Semblablement, il n'est phénomènes qui soit établi en dépendance des causes et conditions.
Cependant, bien qu'ils n'existent pas de cette façon, les phénomènes semblent exister ainsi, et une conscience qui conçoit les phénomènes comme existant en accord avec leur mode d'apparence, est une conscience qui conçoit un soi des phénomènes.

L'analyse des phénomènes de la non-égoïté est identique à celui de la non-ipséité des Phénomènes. A la fin de cette analyse, l'objet même du mode d'appréhension d'une telle conscience se détruit dans une vacuité, ce qui fait que l'objet apparaît au mental comme un simple existant nominalement attribué, une simple conjonction d'avènements dépendants. On réalise la non-égoïté des phénomènes.